ARGUMENT Nous sommes en 1767. Le Prince de Beauvau, nouveau gouverneur du Languedoc, visite sa province. A Aigues-Mortes, le major De Canetta, lieutenant du Roi lui fait visiter la prison de la Tour de Constance. Beauvau y découvre quatorze femmes détenues depuis plus de trente ans pour cause de religion. Il y a parmi elles Marie Durand, sœur du pasteur Pierre Durand, pendu à Montpellier en 1732. Scandalisé par les conditions abominables de leur détention, il souhaite les faire libérer… mais le Comte de Saint Florentin, Secrétaire d’Etat à la Religion Prétendue Réformée, s’y oppose. La révocation de l’Édit de Nantes en 1685, confirmée par des ordonnances royales en 1724, condamne en effet sévèrement tout exercice de la religion protestante et Saint Florentin fait appliquer ces ordonnances avec rigueur, malgré les idées de tolérance qui se répandent à cette époque. Pour obtenir la libération des prisonnières, le prince de Beauvau va courageusement mettre sa démission dans la balance, s’opposer violemment à Saint Florentin, faire libérer les prisonnières de sa propre initiative, et fermer la prison en 1768… Une réflexion sur le courage et l’humanité face à l’oppression et à l’arbitraire qui reste hélas d’actualité. Une troupe accueillante, une méthode de travail participative … La troupe, qui œuvre depuis 1988, accueille tous ceux qui partagent l’amour du théâtre et l’enrichissement personnel que ce travail apporte. La composition de la troupe évolue évidemment, mais le même esprit y règne depuis sa fondation. Notre méthode de travail est collective. Si l’écriture de la pièce est évidemment personnelle, nous élaborons en commun la mise en scène, les décors et les costumes. Les acteurs donnent chacun leur avis de mise en scène et de jeu d’acteurs : c’est un enrichissement pour tous. Elle comporte actuellement 10 acteurs. Télécharger pour imprimer’